Ca ne vous rappelle rien ? Aujourd'hui, Paris durcit les conditions
d'obtention de la nationalité française.
Ils nous lancent des mots dans l'espoir que nous nous
battrons comme font les chiens pour un os à ronger. C'est déjà ainsi qu'ils
faisaient.
Je me souviens qu'on apprenait toute l'histoire de France
depuis la Gaule romaine. À la fin, il restait trois pages pour l'émir
Abdelkader.
L'image de l'Emir Abdelkader
était un dessin, l'Emir semblait fier sur un cheval qui se cabrait. L'image
occupait la moitié de la page.
Sur la page suivante, une carte de l'Algérie. La première
que je voyais dans un livre de classe.
Sara se souvient des jours d'école où elle devait chanter
"Maréchal, nous voilà."
Pour chacun, l'Etat colonial balise un parcours de vie,
fait des labyrinthes, des impasses, des ruelles, crée l'illusion d'une voie
royale.
L'armée et l'enseignement étaient ces illusions. L'une,
bien sûr était pire que l'autre.
(à suivre...)
LB
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